Impressions du jour : Camus, l'Homme révolté

Je lis en ce moment avec beaucoup d'intérêt le Hors-Série Les Classiques du magazine "Lire" consacré à l'œuvre d'Albert Camus. Et je me dis que cet auteur est, en bien des points, toujours d'actualité.

Dans les années 1970 (dix ans après la mort accidentelle de Camus), les pays occidentaux ont eu à affronter des actions parfois meurtrières menées par l'extrême-gauche et par l'extrême-droite.
Plus de 50 ans plus tard, le contexte mondial nous offre encore, malheureusement, de tristes occasions de mesurer l'utilisation de la violence par des États à des fins hégémoniques ou par des terroristes, au nom de différentes idéologies.

Dans mon livre "L'Armée fantôme d'Aquitaine", j'aborde justement cette question de la violence en politique. Deux de mes personnages (aux deux extrêmes du paysage politique français) se trouvent confrontés à cette interrogation : faut-il passer en 2022 par un activisme forcené pour faire changer la société ?

La réponse est encore une fois dans la pensée d'Albert Camus. Il faut refuser la violence, mais demeurer un "Homme révolté".