LE LIVRE EN NOUVELLE-AQUITAINE : UN SECTEUR TRÈS DYNAMIQUE

Dans le Top des régions françaises en matière d'édition de livres, la Nouvelle-Aquitaine se classe parmi les plus actives aux côtés de l'Île-de-France et de l'Occitanie. Performance très brillante également dans le classement régional des Librairies indépendantes aux côtés de l'Île-de-France, l'Auvergne, Rhône-Alpes et Occitanie.

Voilà, entre autres, ce qu'il ressort du bilan de la Journée interprofessionnelle organisée à la MECA, mi-novembre, à Bordeaux en présence des acteurs régionaux du livre et placée sous l'égide de l'ALCA (Agence Livre Cinéma et Audiovisuel en Nouvelle-Aquitaine).

Comme toujours dans ce genre de manifestation liée à une réflexion sur la profession, les chiffres parlent davantage que les mots. Nous retiendrons donc quelques données susceptibles de dresser un tableau riche d'enseignement. Pour commencer, il faut savoir que les auteurs sont à une large majorité des hommes (55%) et que 68% des auteurs (hommes et femmes confondus) sont des écrivains. Quant aux autres professions du livre :  17% sont des illustrateurs (hors BD), 16% des scénaristes, 15% des dessinateurs BD, 6% des coloristes, 5% des traducteurs, et 3% des photographes.

Quatre éditeurs régionaux dans le Top 200 national

Très sélectifs dans leurs choix éditoriaux, indique l'ALCA, les éditeurs néo-aquitains (252 au total) sont très performants puisque quatre d'entre eux entrent dans le Top 200 des éditeurs français : La Geste (42e) à la Crèche (79), HC Éditions (84e) à Bordeaux, Cairn (89e) à Pau et les Éditions Sud-Ouest (92e). Même dynamisme du côté des Librairies indépendantes (212 au total) dont 32 occupent de bonnes places dans le Top 400 des premières librairies du pays.

Pour terminer ce rapide tour d'horizon et concernant les genres littéraires, nous indiquerons que la majorité des ouvrages édités en Nouvelle-Aquitaine sont des romans, suivis de près par la BD et les recueils de nouvelles. Puis arrivent dans cet ordre : la poésie, l'histoire, les documents, les romances, l'imaginaire et les polars. Les contes et légendes ont moins la faveur des éditeurs.

Quant à la question : les auteurs de Nouvelle-Aquitaine peuvent-ils vivre de leurs écrits ?  La réponse est "oui" pour seulement un peu plus de 50% d'entre eux (la rémunération médiane oscillant autour de 17900 euros).  

 

 

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